Effectuer la pose d’un parquet flottant est à la portée de quiconque disposant d’un peu de temps et sachant manipuler une scie. Les découpes sont les seules opérations demandant un peu d’application. Pour le reste, il s’agit d’emboîter les lames les unes avec les autres, cela ne demande pas plus de talent que d’emboîter des briques de lego ; si votre fils de 5 ans y parvient, il n’y a pas de raisons que vous n’y parveniez pas !
Tout d’abord, vous devez rassembler les quelques outils nécessaires :
Si vous avez tout le matériel, nous sommes fin prêt pour placer notre parquet flottant. Avant de commencer, commençons par déterminer comment nous allons placer les lames. Les règles de l’art dictent de placer les lames horizontalement par rapport à la lumière du jour entrant dans la pièce. Si celle-ci dispose de plusieurs fenêtres, on placera les lames dans le sens de la longueur de la pièce. Lorsque le sens de la pose est défini, nous pouvons commencer.
Les cales permettent de créer un espace entre le mur et le parquet que l’on appelle communément "joint de dilatation". Ce joint permettra au parquet de "bouger", au gré des conditions climatiques (humidité et chaleur de la pièce). Si vous placez votre parquet contre le mur, celui-ci pourrait se soulever. On masque ensuite ces interstices avec des plinthes en bois, et éventuellement avec des quarts de rond que l’on cloue par la suite. Vous devez également installer une sous-couche en polystyrène expansé, qui permet d’égaliser le sol et de fournir une légère isolation phonique et thermique.
La première rangée est la plus difficile à placer (il est utile de le faire à deux : une personne qui immobilise les lames, et l’autre qui réalise l’assemblage), après, cela rentre comme dans du beurre. Utilisez la chute de la rangée précédente pour démarrer la rangée suivante et ainsi de suite.